CHRONIQUE : LES PLAINTES NE RESOUDRONT PAS VOS PROBLEMES PERSONNELS. Partie finale

En dehors du gouvernement, des hommes politiques et des décideurs des affaires de l’Etat, je devenais aussi mécontent de mes parents, de mes tontons/tantes, de certain(e)s de mes frères/sœurs… je n’arrivais pas à comprendre pourquoi j’étais encore en train de trainer pendant que certains parmi eux demeurent dans l’abondance.


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  • Pourquoi tel oncle ne fait pas ceci pour moi ?
  • Pourquoi l’autre oncle ne cherche pas un tel poste pour moi ?
  • Tel autre peut bien négocier dans tel secteur pour que j’y aie une place.
  • Tel grand frère doit me donner des opportunités qu’il trouve abondamment. C’étaient des questions et idées que je commençais à avoir en tête.

Je pensais alors, à tort, que certains de mes parents et proches étaient responsables de ma situation à l’époque. J’étais comme devenu un aigri social. Je m’alignais avec toutes personnes qui admonestaient les autorités ou les personnes au pouvoir à l’époque. Je me plaisais toujours à entendre parler de corruption, de mauvaise gouvernance, de détournement de deniers publics, de personnes riches qui n’aident pas leurs proches…

Des mois passèrent, on était encore en 2017, je terminai en même temps le premier cycle universitaire en sociologie à l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako.

En ce moment, j’ai pris conscience que mes connaissances acquises étaient vraiment limitées, beaucoup de questions m’arrivaient et auxquelles je ne trouvais pas de réponses cohérentes. J’ai longuement réfléchi et j’ai eu comme remède à cette carence La lecture. J’ai ainsi commencé à ingurgiter les livres auxquels j’avais accès en commençant par ceux dont le titre me donnait plus la curiosité de découvrir le contenu.

J’ai remarqué que j’étais en train de découvrir beaucoup de nouvelles choses, des expériences de par la lecture. Un peu plus tard je découvris des livres de développement personnel. De nouveaux horizons s’ouvrirent ainsi à moi : je commençai à avoir une vision radicalement différente du monde. Ma façon de voir les choses changea net.

Je réalisai que le président de la république, les membres du gouvernement et autres décideurs ne sont peut-être ou absolument même pas au courant que j’existe, que ceux-ci avaient des préoccupations plus importantes à leurs yeux que le problème d’emploi d’un minuscule individu que j’étais à l’époque. Je me suis rendu compte que mes parents étaient envahis par des soucis, que le poids de leurs charges était plus lourd à supporter pour résoudre mes problèmes à moi seul. J’ai découvert que j’accusais toutes ces personnes à tort et qu’elles n’y étaient pour rien la situation dans laquelle je me trouvais, plus important encore que j’étais une personne toxique pour moi-même avec les plaintes incessantes et que CES PLAINTES SANS CESSE NE RESOUDRONT PAS MES PROBLEMES.

Je devins ainsi une autre personne. Je me disais dorénavant que je suis le seul et l’unique responsable de ma propre destinée, que nulle autre personne ne peut faire pour moi quelque chose que je ne suis pas en mesure de faire pour moi-même. J’ai ainsi recensé mes carences, mes vides à combler et mes incompétences les plus urgentes. Je me suis mis au travail, mes apprentissages ont continué. Je lisais toujours et tout le temps, je me formais par tous les moyens. Je suis ainsi parvenu à remarquer une grande avancée que je venais de faire au bout de quelque temps. Je ne me plaignais alors plus de personne ou de quiconque pour quelque chose que ce soit en ma propre faveur.

Certaines personnes se retrouveront sans doute dans des situations similaires à celles d’en haut récitées, qu’ils ont vécues ou sont encore en train de vivre. D’autres seraient toujours en train de se plaindre, de critique le président, le gouvernement, les hommes politiques, les décideurs et autres responsables.

Mon message pour vous est très clair !

A un moment donné de la vie, il est important de faire une introspection afin d’établir la responsabilité de ce qui ne va pas au niveau de soi-même. Il est très facile de jeter la faute sur les autres même dans les cas où la faute incombe à soi-même.

L’avancée provient d’une succession d’étapes dont les plus fondamentales constituent une prise de conscience. Il est donc essentiel de détecter ses propres défaillances pour pouvoir s’améliorer. Le gouvernement n’est pas toujours (le seul) fautif. Peut-être que votre manque d’emploi est lié à une incompétence, à une incapacité patente. Tout ceci n’est pas le gouvernement ou les hommes politiques. Peut-être qu’il est temps pour vous de vous former encore, de lire des livres, de suivre des conférences… peut-être que vous devez accepter d’apprendre auprès d’un(e) frère/sœur ou d’un(e) ami(e) qui connait plus que vous. Peut-être qu’il est temps de chercher des moyens par vous-même de changer votre situation que vous-même détestez.

Le travail sur soi commence lorsqu’on décide d’arrêter de se plaindre de tout et de tout le monde, il en est de même pour gagner la tranquillité d’esprit. Vous pouvez faire la remarque à votre propre niveau. Depuis combien de temps vous vous plaignez, est-ce que cela a permis de changer les choses ?

Il est temps d’arrêter les plaintes : LES PLAINTES SANS CESSE NE RESOUDRONT PAS VOS PROBLEMES PERSONNELS. 

A bientôt pour le prochain article !

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