LES CONSEILS DONNES AUX COUPLES PAR L’IMAM YOUSSOUF KONATE EN PRESENCE D’UN JEUNE CELIBATAIRE TENU 5 FOIS POUR TEMOIN DE MARIAGE.

 Le mariage, selon des études historiques et sociologiques, est un point commun à toutes les sociétés du monde. Le mariage est l’un des indéniables facteurs différenciant l’espèce humaine des autres. Bien qu’il ait pris de nos jours des formes parfois jugées s’égarant plus ou moins des normes humaines, le mariage reste toujours règlementé par des lois et des principes qui ne sont jamais observés ailleurs (chez les animaux par exemple).

Le mariage est une étape cruciale dans la vie de tout être humain autant pour l’homme que pour la femme. La vie de couple donne des orientations à ceux qui la fondent, lesquelles orientations ont inévitablement des impacts (positifs ou négatifs, souhaités ou non souhaités au regard de leur propre jugement) d’où l’importance fondamentale d’y être préparé au préalable, notamment sur le plan psychologique.



Cet article se propose de relater des principes de mariage donnés sous forme de conseils à des couples par une autorité religieuse (Imam) dans un contexte malien de forte influence de l’Islam et dont l’auteur, encore célibataire, a été témoin. Il parle en bref, dans un premier temps, de ce sur quoi était fondée l’union notamment dans les sociétés traditionnelles au Mali.

Il propose de comprendre, ensuite, comment le couple était préparé dans le temps par les anciens pour mieux faire face à la vie conjugale, à la veille de la célébration du mariage. Vous comprendrez également, à travers cet article, comment le mariage a connu de nouveaux fondements causés par la forte émergence des centres urbains.

Enfin, vous trouverez à la fin, après la rubrique de conseils de l’Imam, une histoire relativement courte mais qui sans doute vous donnera de leçons vous aidant ainsi à y voir clair ce qui est commun à tous les couples, même ceux semblant être les plus parfaits à vos yeux.


LE FONDEMENT ANCIEN DE MARIAGE DANS LES SOCIETES TRADITIONNELLES MALIENNES

L’union conjugale (mariage) a connu de nouvelles formes depuis quelque temps. Celles-ci sont le résultat du changement du fondement ancien de l’union elle-même, lequel changement tire aussi son origine de celui de la société.

Dans la plupart des sociétés traditionnelles maliennes, le mariage naissait jadis entre deux familles d’abord avant même que les deux personnes concernées n’en soient au courant. Des témoignages oraux font savoir qu’en Afrique (et même dans certaines sociétés Arabes anciennes) beaucoup de nos arrière-grands-parents découvraient leurs conjoints le jour même de leur mariage, même si cela n’était pas le cas pour tout le monde. Et un tel fondement n’était que rarement ou jamais une entrave à la réussite de l’union au risque de conduire les conjoints au divorce.

D’aucuns affirment que dans plusieurs cultures africaines d’avant, le divorce n’existait pas, et la femme était considérée comme une propriété commune à toute la famille. D’où la pratique du lévirat (Mariage d’une veuve avec le frère de son époux décédé)[1]. Cette pratique matrimoniale existait également dans l’Egypte antique, dans la Babylone ancienne et dans bien d’autres contrées depuis l’antiquité, et connait encore des survivances dans certaines sociétés actuelles.



[1] https://mariageafro.fr/blog/preparatifs-de-mariage/le-mariage-traditionnel-africain-les-differentes-phases-en-quelques-mots-9.html

L’on peut expliquer ce fondement de l’union par le fait que dans le passé les sociétés n’étaient pas aussi grandes et complexes qu’elles le sont aujourd’hui. Dans de telles sociétés de petite taille, chacun connaissait tout de tout le monde de la naissance jusqu’à l’âge de mariage. La fille était alors choisie dès le bas âge et en fonction de comment était sa famille.

L’on n’enregistrait quasiment pas de refus de partenaire d’alors, ni de la part de l’époux ni de celle de l’épouse. Il est important de savoir qu’au Mali et particulièrement dans la société traditionnelle bambara, une préparation du couple précédait toujours l’union proprement dite.


LA PREPARATION DU COUPLE A LA VIE CONJUGALE DANS L’ANCIENNETE

Selon le témoignage d’un professeur d’université, quand venait le moment pour un jeune homme d’épouser une fille, celui-ci était saisi par les sages du village (vieillesse étant synonyme de sagesse d’alors). Ils lui posaient une question du genre : sais-tu comment t’y prendre avec une femme ?

Et il lui était toujours conseillé de répondre non.

L’objectif était de lui donner des enseignements comprenant tous les contours du mariage selon les expériences des anciens. Ces enseignements apprenaient au jeune homme une partie importante à comment gérer la femme d’après différentes situations auxquelles peut être confronté un couple nouvellement fondé. Cependant, ils lui laissaient certains côtés non éclaircis qu’il devra découvrir par sa propre expérience.

Quant à la fille, lorsque venait le moment qu’elle doit partir chez son homme (époux), elle recevait des conseils de deux côtés. D’abord, elle en recevait de la part des vieilles femmes (toutes des grand-mères à elle) qui, après l’avoir embellie de leur façon, l’instruisaient à la fois des manières propres à la féminité, de ses devoirs vis-à-vis de son époux et de comment se comporter avec la famille d’accueil (belle-famille incluant son homme).

Ensuite, elle était ramenée auprès des hommes (ses grands-pères et ses pères ensemble) qui une fois de plus la conseillaient, principalement à se comporter convenablement avec la famille de l’époux. Voilà pourquoi l’on a longtemps assisté à des unions pérennes, solides, fondées sur le sacré, la connaissance mutuelle et l’honneur des deux familles.

NAISSANCE D’UNE BASE NOUVELLE D’UNION

Nous vivons actuellement dans un monde où les gens sont en déplacement permanent entraînant une concentration galopante de populations dans des endroits qui se sont transformés en villes. Les villes sont des lieux où des gens venus de toutes parts se rencontrent, se côtoient suivant des circonstances aussi variées que différentes, pour des espaces de temps tantôt éphémères tantôt pérennes.

Dans une ville, le mariage advient souvent dans des circonstances très inattendues. Les centres urbains sont souvent de manière surprenante des lieux où beaucoup de couples se fondent sans quasiment aucune connaissance antérieure les uns des autres.

L’une des différences qu’a connues le mariage présentement d’avec la tradition (dans les villes notamment) est ce qu’on peut appeler l’absence ou la suppression de cette préparation du couple par les anciens, laquelle était jadis fortement présente.

Dans une société cosmopolite comme Bamako où différentes cultures se fusionnent embrassant une nouvelle culture beaucoup plus modernisée, le conseil des anciens pour les nouveaux couples dans les campagnes a laissé la place aux chartes et articles relatifs à l’union, communs à tout le monde, dictés généralement par un élu communal[1].



[1] Ici l’élu communal ne désigne pas seulement le maire, mais aussi les conseillers communaux qui souvent suppléent au maire dans les célébrations de mariages civiles.


Une apparition devant l’autorité religieuse précède généralement celle d’auprès de l’élu communal. Cette première est très importante sinon la plus importante pour les unions de nos jours. Et c’est à cette première que nous nous intéressons dans un contexte malien de forte influence de l’Islam.

La mise au point des devoirs conjugaux par l’imam a lieu, selon ce dont l’auteur a été témoin, quinze jours avant la date de célébration du mariage. Le couple apparait devant l’imam avec la présence d’au moins un témoin de la femme (den fa en bamanankan). Cette mise au point s’effectue chez la femme où l’homme se déplace dans le cas où les futurs conjoints vivent dans des endroits différents.


LES CONSEILS DONNES AUX COUPLES PAR L’IMAM YOUSSOUF KONATE

Après l’accueil et l’identification formelle des futurs conjoints et des témoins, l’imam commence par parler du mariage tel qu’il est défini et cadré en Islam. Il s’assure auprès du témoin de la femme (den fa) que la dot a bien été payé par l’homme et que la main de la femme n’est pas accordée à quelqu’un d’autre.

Il s’adresse ensuite à l’homme (s’assurant d’abord que les futurs conjoints ont fait le choix de s’aimer l’un l’autre, sans contrainte) :

  • - Adama (nom choisi au hasard), es-tu musulman ? (Les musulmans ne donnant pas leurs filles à mariage à un non-musulman).

L’intéressé répond par l’affirmatif pour tous les cas dont l’auteur a été témoin.

  • -          Adama (nom choisi au hasard), travaille-tu ? (Un homme qui ne travaille pas peut difficilement prendre en charge une femme).

L’intéressé répond par l’affirmatif pour tous les cas dont l’auteur a été témoin.

L’imam poursuit (toujours s’adressant à l’homme).

  • -          Comprends que cette fille vient d’une famille musulmane, des parents nobles. Elle a un honneur, une dignité de même que sa famille, et c’est bien pour cela qu’elle t’a été accordé. Ne l’oublie pas.
  • -          Adama (nom choisi au hasard), à partir de maintenant il est de ton devoir de donner à manger à cette fille. Ne pas être en mesure de nourrir la femme lui donne le droit de retourner chez ses parents.
  • -          Il est dorénavant un devoir pour toi de lui fournir un abri. La femme doit être protégée.
  • -          Tu es tenu à vêtir cette fille convenablement à ce que la religion l'exige.
  • -          Tu dois obligatoirement la faire soigner au cas où elle tombe malade.

Il lui pose encore une question :

  • -          Adama (nom choisi au hasard), connais-tu le caïlcédrat ?
  • -          Oui. Affirme l’intéressé.
  • -          En as-tu une fois bu ? continue l’imam.
  • -          Au fait, c’est imbuvable. Répond l’intéressé.

Le caïlcédrat est en effet un arbre d’Afrique aussi appelé acajou (du Sénégal) ayant un goût très amer, et dont le jus est dur et difficile à boire.

  • -          Cette fille que tu vois (s’agissant de la future épouse de l’intéressé) est plus amer et plus dur que le caïlcédrat. Je ne saurais te la décortiquer, pas même ton père ne saurait te la décortiquer. Vous allez vivre ensemble et tu apprendras de façon ininterrompue des leçons à vie. Avance l’imam
  • -          Garde la dans sa dignité. Prends-la comme ta sœur. Fais d’elle ta meilleure amie et traite la comme ton épouse. Poursuit l’imam.
  • -          Ne lui cris pas dessus (ne le fais surtout jamais en public), ne la frappe pas. Eduque la et sois doux avec elle.

Il s’adresse ensuite à la fille :

  • -          Kadidiatou (nom choisi au hasard), je viens de dire à cet homme (s’agissant de son futur époux) que tu es plus amer que le caïlcédrat. Ma fille, sache que cela s’avère une réalité ne t’arrange pas.
  • -          Ma fille, l’avenir de tes futurs enfants dépendra de comment tu te comporteras avec ton époux ici présent de même que ton entrée au paradis en dépendra.
  • -          Kadidiatou (nom choisi au hasard), soumets-toi à la volonté de ton époux et obéis à ce qu’il te dit. « Le créateur (SWT) a dit : Si j'avais ordonné à quelqu'un de se prosterner pour quelqu'un, j'aurais ordonné à la femme de se prosterner pour son mari. » Le mari a des droits sur sa femme plus importants que personne d’autre n’en a sur elle (pas même son propre père).
  • -          Ma fille, il est une obligation pour toi d’être toujours prêtre pour ton mari à tout moment qu’il aura besoin de toi. Ne lui refuse jamais le lit sans excuse valable.
  • -          N’étale pas ton mari au public. Tâche de toujours lui demander pardon en cas de mésentente ou de dispute, fais-le immédiatement. Ma fille, ne reviens jamais sur une dispute de la journée au moment de vous coucher.
  • -          Kadidiatou (nom choisi au hasard), contente-toi de ce ton mari a la capacité de t’offrir (nourriture, vêtement, logement…). Ne compare pas ce qu’il t’offre à ce qu’offrirait un autre homme à sa femme.
  • -          S’il arrive que tu exercices une activité économique, il t’est demandé d’aider ton mari dans ses charges pour la famille même si cela n’est pas une obligation pour toi.

L’imam s’adresse enfin aux deux conjoints avant de leur faire des bénédictions :

  • -          Adama (nom choisi au hasard), Kadidiatou (nom choisi au hasard), sachez qu’il y aura des jours où vous ne vous comprendrez pas, des jours de colère arriveront dans votre vie à deux. Il adviendra des jours de dispute entre vous deux. Et cela arrive à tous les couples.
  • -          Ayez la sagesse de gérer vos problèmes entre vous deux. Le dialogue (la communication) peut résoudre tout différend, tout malentendu. La communication est la clé de toute cohabitation harmonieuse. Communiquez tous les jours, discutez à deux.
  • -          Ne garder jamais rancune l’un à l’autre. Une vie de couple ne peut avancer sur du ressentiment, sur de la rancœur, ce sont des éléments intoxicants de l’union.
  • -          Adama (nom choisi au hasard), tu es le chef de la famille et Kadidiatou (nom choisi au hasard) est la femme de la maison. Qu’Allah bénisse votre union !

Dans les cas où l’auteur a été désigné témoin de l’épouse (den fa en bamanankan) chez le même imam, les conseils ci-dessus relatés reviennent de façon identique. L’auteur les a donc retenus et a jugé nécessaire de les partager sous forme d’écrit, espérant que ça pourra profiter à d’autres personnes, surtout à ceux qui ne se sont pas encore mis en couple.


Pour terminer, permettez-moi de vous raconter une petite histoire.

Je suis convaincu, même n’ayant pas encore expérimenté le mariage, qu’aucun couple n’est parfait. Le mariage n’est pas une cohabitation éternellement harmonieuse de deux personnes comme beaucoup de jeunes l’espèreraient ou le souhaiteraient, malheureusement.

Pour rentrer dans notre histoire, je suis tombé sur une vidéo il n’y a pas très longtemps sur internet[1].

En effet, un jeune homme venait de rentrer du travail la nuit quand son épouse, ayant jugé l’heure de retour de son mari pas raisonnable, se prenait la tête.

L’homme, se sentant déjà fatigué, lui explique qu’il a été trop pris par le travail et qu’il lui fallait terminer toutes ses tâches avant le lendemain. Mais la femme, se sentant délaissée par son époux compte tenu de tout ce temps qu’elle passe seule à attendre ce dernier, a du mal à accepter les excuses que monsieur avance. L’incompréhension est patente, et le couple décide d’aller consulter un ‘’conseiller conjugal’’.

Assis côte à côte devant le conseiller conjugal, celui-ci leur demande de s’exprimer demandant à l’homme de commencer en premier.

  • -          Qu’est-ce que tu veux ? Demande l’homme à son épouse.
  • -          Je veux tu te soucies de moi, que tu passes plus de temps avec moi qu’avec tes potes. Je me sens seule quand tu ne rentres pas tôt à la maison. Dit la femme à son époux.
  • -          (Haussant la tête) Monsieur fait signe d’avoir compris.

Il (le conseiller conjugal) demande ensuite à la femme de poser la même question à son époux.

  • -          Qu’est-ce que tu veux ? demande la femme à son époux.
  • -          Je veux que tu me comprennes quand je suis pris par le travail. J’ai besoin que tu me supportes quand je rentre tard.
Et c'était tout.

En seulement quelques minutes, dans le bureau d’un conseiller conjugal, le couple s’était compris, l’incompréhension qui existait s’était évadée et l’amour qui l’unissait au départ s’était rétabli. Le couple quitta le bureau du conseiller conjugal pour rentrer à la maison.

Aussitôt que le couple s’en est allé, le portable du conseiller sonne. En effet, ce dernier qui venait de résoudre le problème d’un couple lui redonnant espoir, l’amour qu’il a manqué depuis un temps, faisait face à un autre le concernait lui-même cette fois-ci, en décrochant l’appel venant de son épouse.

En fait, il se faisait un peu tard dans la nuit quand monsieur s’apprêtait à rentrer après que le couple client a quitté son bureau, et au même moment sa femme l’appelle.

  • -          (Se prenant la tête) Si tu es encore au bureau, tu peux passer la nuit là-bas. lança madame à monsieur le conseiller conjugal.
  • -          (Avec une voix douce) Chérie, tu vas bien ? répondit monsieur.
  • -          Ne me demande pas si je vais bien. Tu penses qu’il n’y a personne derrière toi à la maison. relança madame.
  • -          Non, ce n’est pas ça chérie. C’est que le cas d’aujourd’hui était un peu compliqué. Là, tu me verras dans quelques minutes. réplique monsieur.
  • -          (Avec un peu de calme) Oui, mais il faut quand même penser à la maison. dit madame.
  • -          (Avec une voix plus douce) Dis, je te manque ? questionne monsieur.

Ainsi prend fin cette petite histoire.

La morale

1)      👉Aucun couple n’est totalement épargné de problème.

2)      👉Ceux vers qui vous courez pleurnichant de vos problèmes font eux-mêmes face à des difficultés conjugales souvent plus piteuses que les vôtres.

          👉Beaucoup de couples se comprendraient mieux si seulement ils avaient la sagesse de prendre un temps pour communiquer et discuter des aspects de leur vie à deux qui font l’objet d’incompréhension et susceptibles de créer la discorde. Ils éviteraient ainsi d’aller louer un conseiller pour résoudre un problème qu’eux-mêmes pourraient solutionner en quelques minutes.

Auteur: Seybou TRAORE : 


[1] J’aurai aimé partager le lien de la vidéo avec vous pour que vous soyez vous-même témoin de cette histoire, je ne pouvait malheureusement la retrouver encore.

Commentaires

Unknown a dit…
J'espère que vous aurez la force de publier ce récit dans un livre 📖 et j'en suis sûr et certain que ça plaira à bon nombre de personnes comme moi.
Unknown a dit…
Vraiment vous avez tout dit.
Si pouvais être un document pour chaque mariage à la mairie
Seybou TRAORE a dit…
D'accord, j'y penserai. Et merci d'avoir pris votre temps de lire ces lignes.
Seybou TRAORE a dit…
Merci de votre appréciation et d'avoir pris votre temps de lire ces quelques lignes.
Unknown a dit…
Très intéressant, j'ai beaucoup admiré ce passage.
Chacun de nous célibataire ou marié doit le lire et appliquer.
Courage à l'hauteur et surtout merci de faire ressortir ces informations et de les partager.
Mais j'aimerais aimé qu'il fallait terminé en plus de l'histoire que vous avez raconter, de passer un message de sensibilisation car force est de reconnaître que l'échec du mariage dans notre société est devenu depuis un moment un problème majeur.
Cette sensibilisation doit commencer au niveau des parents ( éducation et la culture des enfants) jusqu'à jeunes.
Merci beaucoup ce fut très instructif pour moi et je ferai le maximum de partage
Seybou TRAORE a dit…
Merci de l'intérêt que vous avez porté à ces quelques lignes d'avoir pris votre temps pour la lecture.
Unknown a dit…
Je t'en prie brOo.
Et surtout continue sur ce lancé
Unknown a dit…
Courage frère, le document est très riche. C'est un document digne d'un sociologue de haut niveau. Une fois de plus courage.
Seybou TRAORE a dit…
Merci de l'intérêt que vous avez porté à ces quelques lignes et d'avoir pris votre temps pour la lecture.